Les quatre sœurs grandissent sous la dictature de Rafael Trujillo, arrivé au pouvoir en 1930 à la suite d’un coup d’État. Rapidement, ce dernier impose son parti comme parti unique, attise jusqu’au massacre la haine envers les populations haïtiennes, développe un culte autour de sa personne et s’enrichit en préemptant des terres et des industries. Contrairement à l’usage qui s’installe, les Mirabal n’affichent pas de portrait du dictateur chez eux, ce qui leur vaut d’être considérés hostiles au pouvoir en place.